mardi 2 août 2016

Top départ, premiers pépins et Londres ! - 30/07 - 01/08



C'est à 11h que nous sommes partis de Lyon le 30 juillet. Nous n'étions pas les seuls à avoir choisi cette date-là, puisque Bison Futé annonçait un week-end noir de chassé-croisé. 

On a donc pris la décision de passer par les nationales pour nous rendre à Calais, et prendre l'Eurotunnel. Ainsi, on évitait bouchons et péages. Cela peut sembler long, mais nous avions deux jours pour le faire, le train ne nous attendant que le lundi au matin. 


Tout s'est passé comme sur des roulettes la première journée. Juste un arrêt pour manger dans la maison de campagne des parents de Céline, sur notre itinéraire. Puis nous avons filé à travers la belle campagne française et sous un temps globalement radieux. 

Le soir, un bosquet d'arbres à la frontière avec l'Ile-de-France nous a accueilli pour le premier dodo.


Le lendemain, c'est avec seulement 350km à faire que nous partons tranquillement sur la route. 
Mais à croire que l'on avait trop de temps... En effet, alors que nous approchons l'entrée d'une ville moyenne, en passant la première et accélérant, le bruit de la voiture est anormalement élevé. Nous connaissons bien ça, puisque c'est précisément ce que l'on avait eu en Roumanie, si vous vous souvenez bien - et plusieurs fois par la suite en France au demeurant. Toutefois cette fois, le bruit n'est pas assourdissant et n'a pas lieu lors de la décélération. 

C'est dégoûtés que nous nous arrêtons immédiatement sur le premier parking venu, qui se révèle être attenant à une station essence et un Renault Minute. Seulement, vous avez peut-être suivi, mais c'est Dimanche ! Comme en Roumanie, il fallait que ça nous arrive le jour où tous les garages sont fermés !!

Après avoir longuement regardé la ligne d'échappement en-dessous, sans voir de trou suspect, Céline réussit par attraper au vol un dépanneur qui venait amener une voiture à Renault Minute. Pas de répit dominical pour eux a priori. Toujours est-il qu'il accepte bien gentiment de regarder vite fait et parie sur un joint qui se serait détérioré, mais il nous assure que nous pouvons rouler comme ça sans problème ! Alors certes, mais que pensera la police de ce bruit...

Nous décidons donc de reprendre notre route, mais cette fois via l'autoroute, pour être certains de ne déranger personne. Le moral est un peu dans les talons, avouons-le. Un pépin dès le début alors que nous n'avons eu de cesse de changer des pièces de la Bleue cette année !

Nous arrivons à la zone d'embarquement pour l'Eurotunnel vers 15h30. Nous avons dans l'idée de tenter de faire modifier notre billet pour partir finalement le jour même. Comme ça, ça nous laissera la possibilité de dormir en Angleterre près d'un garage, et nous y rendre dès la première heure.
Pour le coup, tout se passe bien ! Et je parviens même à globalement ne pas faire entendre le bruit du moteur en roulant très doucement près du point de réservation et des postes frontière.

C'est avec un moral un peu revigoré que nous embarquons dans notre immense train à 18h50. La grosse Bleue rentre dans un train qui a la taille d'accueillir des bus !... De la folie ! 




En une demi-heure, nous voilà chez les rosbifs à rouler à gauche et prendre les ronds-points dans le sens des aiguilles d'une montre. Un peu effrayant, mais Céline fait une super co-pilote, indispensable d'ailleurs pour l'angle-mort lors que je m'insère par la droite sur les routes. 
Je m'habitue petit à petit et en quelques dizaines de kilomètres, nous arrivons près d'un garage que nous avions repéré sur internet.

Nous passons la nuit à côté d'un champs et des piles d'un point autoroutier (on ne peut pas tout avoir). 

Quand le réveil sonne, nous nous préparons rapidement et arrivons à 7h58 au Garage de Bob Fisher's Garage à Ashford dans le Kent. Oh yeah! On tombe sur un équipe adorable, quoi qu'un peu dépitée d'avoir dès l'ouverture un lundi matin une telle chose à faire. Ils trouvent rapidement le problème, qui vient finalement d'un tuyau en cuivre près du moteur qui présente une entaille. Ne me demandez pas le nom... Ils nous indiquent que cette pièce n'est plus fabriquée dans le pays depuis des lustres, et qu'ils n'ont d'autre choix que de tenter de le reboucher en le soudant. Après deux heure et demie de travail, ponctué d'une pause thé of course, ils reviennent vers nous le sourire aux lèvres : c'est bon et ça tiendra bien selon eux ! On est soulagés !! Il est 10h30 et nous pouvons prendre la route vers Londres !

Là-bas, nous sommes accueillis par notre ami Tom, qui fut mon premier hôte étranger couchsurfing à Londres, il y a 6 ans de ça. Il faut dire que l'on s'arrête dans la capitale britannique principalement pour le voir. 
Un douche salvatrice et il nous emmène manger un sandwich sur une colline de son quartier qui surplombe au loin le centre-ville. 



Seulement, ayant du travail à faire l'après-midi, il nous laisse seuls pour parcourir la ville à notre gré. Il nous conseille toutefois de prendre un bateau faisant office de transport en commun sur la Tamise. 
Nous nous exécutons et partons en direction de Greenwich (oui, le Méridien, tout ça...), pour l'embarquement. Le temps est... londonien, avec une belle bruine. Que c'est bien de venir en été et être vêtus d'un pull, un manteau et des écharpes ! 

Le trajet se révèle sensationnel et révèle la ville sous un angle portuaire, industriel et dynamique. Nous passons tour à tour : les gratte-ciels de Canary Wharf, le London Bridge et ses tourelles aux allures moyenâgeuses, la Tour de Londres, la City, la Cathédrale Saint-Paul et finissons en beauté avec Big Ben. Plein les yeux ! 


Canary Wharf

Gratte-ciel The Shard et le London Bridge

La City

Le London Eye

A une allure accélérée, nous décidons ensuite de nous promener dans les environs. Céline découvre ainsi avec plaisir l'extérieure de l'Abbaye de Westminster, Trafalgar Square, le marché couvert de Covent Garden, le quartier branché de Soho et enfin Picadilly Circus.

Les jambes un peu coupées, nous retournons chez Tom, profiter d'une soirée très chaleureuse. Sa compagne Sally, nous a rejoint après son travail, et nous avons plaisir à échanger tous les quatre, puis partager un vieux film sur l'Ecosse.

Pour la nuit, nous nous installons sur le canapé convertible. Demain, une longue route nous attend en direction d'Edimbourg !


1 commentaire:

  1. Heureux que l'aventure pot d'échappement se termine plutôt bien.
    Zone de faiblesse de cette petite bleue.
    Escale anglaise récupératrice physiquement et moralement, les aventures
    écossaises peuvent commencer.
    Ha oui impossible d'installer Skype sur mon ordi, appel dans ces cas là
    sur l'ordi de Dimitri si il est branché, si je suis là tant mieux, sinon j'aurai des nouvelles par Dimitri. Gros gros gros bisous.
    Papa

    RépondreSupprimer