samedi 6 août 2016

04-05/08 - Premiers contacts avec la mer du Nord !




04-05/08

Réveil en forme ce matin. La veille nous avons trouvé un petit espace panoramique sur un coin de route à15km d'Edimbourg. Le panorama est saisissant, puisqu'il donne sur l'estuaire et les différents ponts à hauban reliant la capitale écossaise à l'autre côté. 


Une fois prêts, nous filons vers Hopetoun House, à quelques kilomètres de là. Il s'agit de la demeure des marquis de Linlithgow, désignée par le Routard comme le Versailles écossais. Il est vrai que la façade et la perspective sur le château y font penser, mais la ressemblance s'arrête ici, tant les dimensions et l'embellissement des jardins sont ridicules comparés à ceux du château français.
Après un rapide petit tour de parc, offrant notamment une autre vue sur l'estuaire, nous visitons les intérieurs. De nombreuses pièces sont disponibles à la visite, nous montrant différents bureau, salle de balle, salons, bibliothèques, etc. tous bien fournis. Mais surtout, de nombreuses gardiennes du musées s'improvisent spontanément guides au gré des salles, nous offrant moults détails sur les objets alentours, mais surtout sur l'histoire de la famille. On sent leur passion pour cette aristocratie à la vie publique, codifiée et aux honneurs dorés. On en apprend jusqu'à l'écoeurement.







 



Ravis de cette visite très riche, nous nous rendons ensuite au Blackness Castle, perdu au fin fond d'un village à une trentaine de kilomètres d'Edimbourg. Il s'agit d'une ancienne demeure royale médiévale, ayant ensuite fait office de prison et dépôt de munitions. Etant donné qu'il s'agit d'une petite place forte avec principalement de hauts remparts s'enfonçant dans l'estuaire, nous décidons de ne pas rentrer à l'intérieur. Le cadre extérieur est toutefois superbe.




A quelques kilomètres de là, nous nous rendons au cœur de la petite ville de Linlithgow pour visiter son palais royal. Il s'agit ni plus ni moins du lieu de naissance de Marie Stuart. D'extérieur, le palais demeure fièrement dressé au dessus d'un tout petit loch. Mais c'est une coquille vide ! Il ne reste en effet ni plancher, ni charpente une fois à l'intérieur. Visite absolument hors du commun, où les cheminées ou restes d'ornementation nous laissent deviner le faste et les fonctions des pièces. 


    




  

Nous prenons enfin la route de Saint Andrews, que nous atteignons vers 17h. Nous sommes en avance sur notre programme, puisque nous avions prévu la ville pour le lendemain après-midi, avec la rencontre d'un contact couchsurfing pour seulement partager un moment. Peu disponible à cause de sa thèse, il nous donne rendez-vous le lendemain matin. De notre côté, notamment du fait de notre arrivée tardive, nous décidons de ne pas visiter la ville et seulement profiter d'un peu de wifi et aller ensuite trouver un endroit où nous garer.

Saint-Andrews étant une petite ville de bord de mer, c'est non sans joie que nous trouvons un parking à son orée. Le point de vue est fabuleux, puisqu'il fait face à la mer du Nord et ce qui est considéré comme une des plus belles plages d'Ecosse (il n'en n'ont pas des masses, certes). Comble du luxe, des toilettes publiques sont présentes juste à côté, nous permettant notamment de faire une vaisselle plus que nécessaire.

La marée est descendante, le vent souffle, les mouettes virevoltes : la nuit s'annonce très bien.


05/06

La nuit fut pourtant plus agitée que prévu. Plusieurs jeunes en voiture ont passé un long moment à pousser l'accélérateur et faire des dérapages dans ce grand parking déserté.
Nous nous réveillons toutefois vers 9h, relativement frais.


De la ville, nous visitons les ruines du château situé en bord de mer. Pour le coup, le mot ruines est parfaitement approprié, et nous sommes assez déçus d'avoir payé 7€ chacun pour ça.


En revanche, les ruines gratuites de l'ancienne cathédrale sont exceptionnelles. Il faut comprendre que Saint-Andrews était le chef-lieu religieux de l'Ecosse jusqu'à la Réforme. C'est donc des restes éparts du plus grand édifice religieux jamais construit dans le pays. Bien que 90% ait été détruit et ait servi de carrière une fois la religion catholique abandonnée, il reste suffisamment de tourelles, arches et tombes, pour que nous replongions complètement dans une atmosphère captivante. Le temps gris, le bruit de mouette et la mer à proximité y sont assurément aussi pour quelque chose.





Le reste de la petite ville est mignon, bien que sans intérêt architectural notable. Nous retournons donc rapidement à l'office du tourisme pour capter la wifi et prévenir notre contact couchsurfing de là où nous en sommes. C'est dommage, mais nos emplois du temps n'étaient finalement pas compatibles : on a donc quitté la ville pour notre destination suivante, en lui proposant une éventuelle rencontre en France.







Après un pique-nique au bord de l'eau, c'est parti pour rejoindre Perth ! Première capitale d'Ecosse, Perth n'est qu'à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Andrews. Pour le coup en relisant le Routard, on se demande ce que l'on fait là, tant il ne reste pas grand chose du charme d'antan. Nous arrivons donc à faire la visite en 1h chrono et ce sans avoir l'impression d'avoir manqué quoi que ce soit ! Quelque rues animées et piétonnes, l'ancienne église d'où John Knox a prêché la Réforme pour la première fois...et c'est tout !

En aparté, il faut savoir c'est ce John Knox qui a fondé cette Eglise protestante d'origine calviniste. Beaucoup de ses prêches déchaînaient les passions et entraînaient la destructions des églises. C'est notamment le sort qu'à connu la cathédrale de Saint-Andrews citée plus haut.

(Les photos de Perth seront rajoutées un autre jour, mais rassurez vous vous ne perdez pas grand chose!)

Fin de l'aparté et nous avançons à 2 km de Perth, au Scone Palace. Il a été construit à quelques centaines de mètres de là où se trouvait auparavant la pierre de Scone, sur laquelle de nombreux rois et reines d'Ecosse furent couronnés. Après avoir été volées par les Anglais pendant des siècles et placée à Westminster, elle est aujourd'hui au Château d'Edimbourg. Toujours est-il que ce château du XVIIIe est une fois encore la demeure d'un aristocrate, le Comte de Mansfield. Le parc est immense, et comporte de nombreux arbres imposants, dont un issu des premières graines de Douglas ramenées par David Douglas himself.
Nous visitons également l'intérieur du château qui est une grosse déception. Le faste est bien là, les photos de famille aussi. Seulement, il n'y a que très peu de pièces à visiter, ce qui est fort pour un château à 13€ l'entrée !



Nous décidons enfin de faire 25km pour se rapprocher de The Hermitage, petite marche dans les bois prévue le lendemain. Nous garons la camionnette dans un petit parking dans une réserve naturelle non loin d'un étang. Le calme semble cette fois garanti.




1 commentaire:

  1. Soleil es tu là?
    Que de châteaux ou au moins de vestiges!!
    Heureux de vous voir en pleine forme.
    Bisous Didpap

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