dimanche 28 juin 2015

Du nord de l'Allemagne aux Pays-Bas : Rotterdam !




Nous atteignons Rotterdam peu avant midi. Garés côté sud de la ville, on mange des pâtes dans la Bleue avant de nous lancer à l'exploration du centre.




A vélo, nous traversons la Nouvelle Meuse, large fleuve de Rotterdam qui sépare le centre des quartiers sud d'où nous venons. Je suis obligé de m'arrêter sur le pont, tant la vue des quelques gratte-ciels de part et d'autre du fleuve, et le fameux pont Erasme à haubans, me coupent le souffle. Dans mon esprit, ce type d'atmosphère avait toujours été réservé aux ports asiatiques, bien que finalement cela paraisse cohérent pour le premier port européen et la deuxième ville des Pays-Bas. Il faut dire que le centre-ville a été rasé par les bombardements Allemands, permettant une reconstruction moderne faisant la part belle au béton.

Nous passons tour à tour à côté des décevantes maisons-cubes de Piet Blom jetées au-dessus d'un canal, mais aussi de la très moderne gare centrale ou encore la splendide halle à l'intérieur de laquelle nous ne manquons pas de faire un tour. Comme à Hambourg, les rues partent un peu dans tout les sens avec une grande place pour la voiture. Cela n'empêche pas la ville d'être truffée de pistes cyclables, que le néerlandais pratiquent assidûment.


Les maisons-cubes


L'immense Halle




Céline n'apprécie pas du tout cette modernité tandis que je ne cesse d'être intrigué en imaginant le quotidien des personnes vivants dans l'une des hautes tours d'habitations. Nos appréciations se rejoignent finalement sur quelques ruelles aux larges trottoirs et bordées de cafés, que Prezlauer Berg à Berlin aurait pu contenir sans dépareiller.

Alors qu'un orage menace et que les première gouttes s'abattent, nous finissons par longer le fleuve et rentrons à la camionnette après une courte visite de quelques heures, mais dont on aura pu avoir un bon aperçu grâce aux vélos.


















Avec la Bleue, nous prenons la direction de la côte de la mer du Nord afin d'y passer la nuit. Une fois n'est pas coutume, c'est dans une station balnéaire chic, à Noordwijk, que nous trouvons où nous garer. Cette fois, il n'est pas possible d'être garés avec vue sur la mer, mais nous nous y aventurons tout de même à pied sous la tempête. Sur cette large plage infinie nous apercevons au loin à l'ouest les contours de la ville de La Haye. Noordwijk est également le début d'une immense zone dunaire dont l'accès est très restreint pour la protection de l'écosystème. Nous nous y baladons quelque peu le long de son unique sentier, nous permettant de voir de l'extérieur un ancien bunker du mur de l'Atlantique.





Après une tentative infructueuse de manger sur la plage, abrités dans un jeu pour enfant, nous finissons notre repas dans la Bleue, au chaud et au sec, avant de se coucher.

Yann

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire