dimanche 23 août 2015

La sublime route Transalpine et la poterie d'Horezu - 23/08



Encore une nuit fraîche, la plus fraîche peut-être, qui nous a bien permis de supporter la couette. Surprise au réveil, le soleil est de retour !! Les nuages ne sont pas loin, mais cela faisait cinq jours que nous ne l'avions plus vu ! Même en Norvège, on n'avait pas eu un temps si mauvais. Quel bonheur ! On peut donc ressortir table et chaises pour prendre le petit déjeuner dehors.





On reprend ensuite notre route sur la Transalpine. Peu à peu, nous prenons de l'altitude et les sapins se font plus rares. Finalement, en quelques lacets, nous trouvons un paysage pelé à couper le souffle. Nos arrêts sont nombreux, pour apprécier le panorama que la grisaille revenue ne fait que sublimer. Cette Transalpine n'a rien à envier à beaucoup de routes écossaises ou norvégiennes. Nous ne nous attendions pas à tant de reliefs dénudés et sauvages. Alors que la Bleue supporte, non sans peine, les lacets, nos esprits se sont évadés.


Une église et son immense croix sur le chemin














Il nous faut pourtant redescendre dans la plaine pour rejoindre la ville d'Horezu, qui renferme un joli petit monastère du XVIIème siècle inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Surtout, la ville est connue pour sa poterie, inscrite au patrimoine immatériel de l'Humanité. Quittant le centre-ville et ses étales touristiques, nous allons dans un village alentours faire quelques emplettes directement chez un couple d'artisans potiers, grâce aux conseils de l'office du Tourisme. Il s'agit d'un travail de la céramique caractéristique et unique, transmis de génération en génération depuis des siècles. Tout est loin d'être beau, mais le savoir-faire est toujours remarquable. Le couple d'artisan se répartit les tâches : le mari façonne la glaise quand la femme s'occupe de la peinture.






Une autre église dans le village Olari...

Ensuite, nous continuons notre route pour atteindre les contreforts de la mythique route Transfagaran. C'est vers 17h que nous les atteignons, en lieu et place de la ville de Ramnicu Valcea. Ne présentant pas d'intérêt particulier, nous nous y arrêtons surtout pour manger, car nous n'avions pas eu le temps de déjeuner jusqu'à présent ! Un bon Mc do, auquel nous n'avions pas succombé depuis notre entrée dans le pays, et c'est presque à la nuit tombée que nous démarrons la Transfagaran. Il est clair que l'objectif doit être de trouver une pension ou camping pour dormir avant la nuit noire. Nous nous arrêtons finalement dans le premier camping venu, où nous dormons dans la Bleue. Si c'est le premier venu, ce n'est pourtant pas une mauvaise pioche, puisque le couple qui le gère est adorable et francophone, tandis que le camping offre toutes les commodités qu'on puisse espérer (et qui permettent notamment la publication de l'article présent!).


Une bonne douche, un dîner sur le tard et dodo. Demain commencera réellement la Transfagarasan dont on vous parlera plus longuement dans le prochain article. Surtout, à partir de cette route, nous allons faire une randonnée de deux ou trois jours dans les Monts Fagaras, pour atteindre le toit de la Roumanie. Enfin... si le temps le veut bien ! 

2 commentaires:

  1. Magnifique monastère et ses magnifiques peintures et première apparition du ciel bleu.
    Pour la randonnée de 3 jours couvrez vous bien.
    Bisous Papa

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  2. Cette fameuse route, j'ai lu des choses à son sujet. Soyez prudents bisous mamoumette

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