vendredi 8 août 2014

Lofoten, suite et fin -05/06/2014



Encore une fois, en nous laissant dormir, nous nous réveillons peu avant 10h. Il faut dire que ce n'est pas le calme de l'endroit qui aurait pu nous déranger.

Nous profitons une dernière fois du cadre, bien que nuageux, pour prendre notre petit déjeuner à l'extérieur, avec le pain acheté la veille, qui n'a absolument pas durci.

C'est à 11 heures que nous entamons la randonnée du Mont Hoven. Sans difficulté et annoncée comme d'une bonne heure aller/retour, nous mettrons malgré tout une heure à grimper à son sommet du fait des restes de nos multiples courbatures. Au sommet, le vent frais sur notre sueur et la grisaille viennent gâcher un peu notre plaisir et la beauté du panorama. Nous décidons rapidement de redescendre, et d'ailleurs bien nous en prend puisque la pluie ne tarde pas à faire son apparition.







Déjà bien avancés la veille dans notre périple sur les Lofoten du fait du mauvais temps, nous voilà contraints aujourd'hui d'en faire autant. Nous roulons ainsi sans interruption ou presque (vaisselle, remplissage jerricans d'eau à des toilettes trouvés en chemin, etc.) jusqu'à Svovaer, capitale des Lofoten. Ville sans intérêt particulier, nous nous garons devant un centre commercial que nous visiterons rapidement et dans lequel nous achètons de la farine pour faire des crêpes.



Après un repas pris dans la Bleue (raviolis à la sauce tomate) et une pause lecture, nous avalons les kilomètres sans autre objectif que d'avancer, le temps n'étant pas à l'amélioration. Nous quittons ainsi les Lofoten sous une chape de nuages ne laissant rien présager du paysage... Nous qui pensions rester 2 à 3 jours du fait du ton dithyrambique dans les guides et des récits exaltés des voyageurs sur internet, nous voilà vraiment un peu frustrés. On en vient même à se demander si on n'aurait pas du forcer notre visite dans les îles, même avec les nuages et la pluie, tellement ça a été rapide (surtout rapporté au prix du ferry pour y arriver depuis le sud...). Mais non, définitivement en se raisonnant, le temps n'était franchement pas bon et compte tenu de tout ce qu'on a déjà vu et de ce qu'on doit encore voir, peut-être qu'on n'aurait pas été aussi subjugués de toute manière (bien que le peu qu'on ait vu par beau temps était très beau, certes). C'est la première fois que le mauvais temps nous gâche un lieu important, nous sommes donc encore chanceux ! De plus, on croisait parfois un peu trop de voitures/camping car/caravanes de touristes pour des routes déjà escarpées ou des villages déjà étroits.


Une dernière vue des Lofoten avant le départ !


Bref, toujours est-il qu'après la sortie des Lofoten, la journée est loin d'être terminée (et le temps toujours maussade), donc nous continuons vers le Nord via l'E10 qui traverse l'est de certaines des îles Vesteralen, situées au nord des Lofoten, avant de rejoindre enfin le continent grâce à de multiples tunnels sous-marins et ponts. N'étant encore que 19H, nous poursuivons notre folle avancée en direction de notre prochain objectif de visite : l'île de Senja. Assez méconnue des touristes, cette deuxième plus grande île de Norvège recèle pourtant selon le Routard des reliefs splendides reflétant la diversité des paysages norvégiens.

Alors que le but était de simplement nous en rapprocher, nous nous arrêtons seulement à une petite vingtaine de kilomètres notamment par manque d'aires avec toilettes auparavant. C'est donc sur une aire à la sortie d'un village, au bord d'un fjord (ou devons nous appeler ça une entrée de mer?) donnant une vue magnifique que nous décidons de passer la nuit avec comme repas du soir : des crêpes ! Avec une poêle inadaptée, nous serons contraints de rester à feu doux, faisant exploser le temps de cuisson, mais à 23H nous pourrons enfin déguster ravis nos très bonnes crêpes sous une lumière encore bien présente. L'endroit et le moment sont parfait, dommage que les toilettes soient sèches ! Petite aparté de fin d'article : faire ses besoins à l'intérieur de toilettes sèches publiques, c'est un peu comme les faire directement dans sa fosse sceptique. Même vue, même odeur !




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