mercredi 2 septembre 2015

L'incroyable Château Peles et arrivée à Bucarest - 01/09





Je me réveille vers 9h30. J'ai bien réussi à dormir, contrairement à Céline. Je reste allongé un peu pour rationaliser ce qui s'est passé durant la nuit. D'ailleurs j'ai l'impression que ça ne s'est pas vraiment passé. Concrètement, je ne sais dirais que les cris venaient de la route plus que du cimetière. Mais pour autant nous étaient-ils destinés ?... On essaie rarement de faire fuir des gens par des « Oh Oh » à moins d'être un fantôme du cimetière. J'en viens à me dire que ce devait probablement être un homme en charrette qui voulait faire avancer son cheval avec ses « Oh »...


Bref, nous prenons notre petit déjeuner et à 11h, nous revoilà au Château Peles pour la visite. On prend des audioguides, mais refuse de payer des droits photos et vidéos, il ne faut pas exagérer. On en prendra quelques unes discrètement...
Que dire de ce Château mis à part que c'est une splendeur ! C'est probablement le plus beau château qu'on l'on ait visité de notre vie. Datant de fin XIXe, début XXème, il a le mérite de posséder encore tout son mobilier. De style néo-renaissance allemande, il fait une grande utilisation des boiseries sur les plafonds et les murs. Les pièces sont impressionnantes de décoration et comportent notamment un salon style mauresque à tomber par terre et un salon turc. Le seul hic de la visite est peut-être l'audio-guide où on a l'impression que c'est une Roumaine n'ayant jamais parlé français qui lit une feuille.



Maison de garde du château


Le splendide château











Nous ressortons de là des étoiles dans les yeux, et n'hésitons pas longtemps avant d'aller visiter le Petit Peles, le château de la femme du roi et sa famille. Si d'extérieur, le style semble le même, l'intérieur, supervisé par la femme du Roi Carol Ier (ou Charles Ier selon la traduction) est résolument Art Nouveau. Très critiqué à l'époque, même aujourd'hui nous ne trouvons pas l'ensemble toujours heureux. La chambre de la reine Marie semble un repaire de sorcière, quand une autre pièce, la Chambre dorée, a des murs dorés complètement arrondis avec une croix celtique en guise de clé de voute... étrange vous dis-je. Nous sommes néanmoins contents d'avoir également vu ce château.



Il est environ 13h30 lorsqu'on retourne à la Bleue, prêts pour le voyage pour Bucarest ! Quelques 120km nous en séparent, une distance pas si longue mais peu agréable par cette chaleur. Le trajet se déroule bien, nous roulons tout le long sur une nationale très fréquentée mais en bon état. Un arrêt au Mac donald's pour manger vers 15h nous fait du bien, nous permettant notamment de nous rafraîchir. 20Km plus tard nous entrons dans Bucarest, dont la circulation nous effrayait un peu à l'avance : il est rarement agréable de rouler dans une capitale. Mais nous sommes agréablement surpris, puisque la partie de la ville que nous avons parcouru en voiture n'est pas infernale. Il faut dire qu'on a surtout emprunté d'immenses artères de parfois huit voies, ce qui aide le transit. Nous avons en plus rapidement trouvé une place de parking peu chère à l'heure, et proche de l'auberge que nous avons repérée dans le Routard.
Nous arrivons ensuite rapidement à l'adresse indiquée par le guide... Bizarre, il n'y a aucune indication, et seuls des noms de famille sont indiqués sur un interphone. Nous ouvrons le portail qui n'est pas verrouillé, pas de signe d'auberge, sauf écrit un peu « Ring ! » en effacé sur la sonnette (en anglais donc) avec un marqueur. Nous sonnons... rien. Encore une fois, un « bon plan pas cher » du Routard qui n'existe plus ! C'est notre 3ème fois, ce guide n'est vraiment pas à jour !

Nous essayons une deuxième auberge indiquée par le Routard non loin. La femme nous explique qu'elle n'a plus de place et nous indique une autre auberge pas loin. On marche 200 mètres, nous la trouvons et là encore, une femme nous indique qu'ils n'ont plus de place. Poisse. Dans sa gentillesse, elle accepte que nous utilisions la wifi et nous donne deux bouteilles d'eau fraiche. Céline a en effet l'idée de réserver une chambre sur internet, comme ça on saura les disponibilités. Elle trouve une chambre dans une auberge très très proche de là où on a garé la voiture.

On s'y rend et là une femme de ménage qui parle peu anglais nous explique qu'il n'y a pas de chambre double disponible... On s'aide de Roumains présents dans l'Auberge pour lui expliquer qu'on a déjà payé des arrhes sur cette chambre qui était notée disponible. Elle nous invite à attendre 10 minutes que le gérant revienne.
….

Plus d'une heure plus tard, toujours pas de gérant en vue. Alors que Céline s'apprête à réserve une chambre dans un autre hôtel – et tant pis pour les arrhes- le gérant appelle enfin la femme de ménage (qui ne parvenait pas à le joindre jusqu'à présent), cette dernière lui expliquant le problème. Finalement, un des fils de la femme vient nous parler en anglais et nous explique que son petit frère va nous accompagner dans une autre auberge où une chambre nous attend sans surfacturation. Nous voilà partis pour deux minutes de marche, à suivre un gamin de 14 ans avant d'atteindre une auberge bien meilleure. Nous voilà finalement dans une chambre !! Miracle ! Et bonus, le petit déjeuner est inclus dans cette auberge alors que nous n'avions pas payé pour ça !

Le temps de se laver et se poser un peu, nous allons faire un petit tour dans la ville. L'architecture hétéroclite mais avec quelques beaux immeubles nous plaît. Nous apprécions l'ambiance de cette zone centrale. Nous croisons nombre de bâtiments emblématiques qui sont franchement réussis. Nous passons également par le parc Cismigiu, le plus apprécié des Bucarestois avec son étang. Défintivement très agréable.












Au loin, le Parlement, ancien palais de Ceaucescu. Petit aperçu avant le lendemain


Nous rentrons enfin manger dans la cuisine de l'auberge avant de nous coucher. La visite du lendemain s'annonce prometteuse.




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