dimanche 6 septembre 2015

Les volcans de boue de Berca - 04/09


J'ai bien dormi cette nuit. Peut-être ma meilleure nuit depuis longtemps durant ce voyage et je me sens plus en forme surtout ! Je m'autorise des morceaux de quatre-quart pour le petit déjeuner, puis à 11h nous laissons la chambre. Nous allons immédiatement voir le premier site des volcans de boue, qui est juste à côté de la pension. Je regrette déjà un peu mes tranches de quatre-quart, mais sous le soleil, je tiens quand même solidement le coup. Il faut dire que Céline m'oblige à porter un bob qu'elle a sorti de je ne sais où...




Au sein d'un paysage lunaire, il est étonnant de voir ces minuscules cratères dans lesquels de la boue glougloute. Ce n'est pas de la boue chaude, seulement des remontées de gaz, présent en quantités conséquentes dans cette région.Il n'y en a pas des nombreux cependant et nous faisons rapidement le tour.







Nous retournons ensuite dans l'espace où nous avions passé la nuit l'avant veille et la journée de calvaire qui s'en est suivi. Le site est ici accessible par une courte marche de 5 minutes au-dessus d'une colline. On décide d'abord de faire une pause et s'acheter un coca-cola que l'on dégazéifie. En effet, Céline est à son tour un peu écoeurée. Pour ma part, le coca me requinque complètement et une fois terminé, nous montons au sommet. Là, le site est bien plus grand et impressionnant ! Des multitudes de cratères, plus ou moins larges, glougloutes franchement et certains débordant en coulées. C'est très étonnant à voir et assez unique ! Cela vaut clairement un détour ! Et dire que ce n'est même pas mentionné dans le Routard...











Nous prenons finalement la route en direction de la Buccovine, 300km plus au nord, proche de la frontière Moldave. Le chemin est long et pénible. C'est souvent une succession de villages qui s'étirent inlassablement d'une même route, obligeant à rouler à 50km/h. Notre seul arrêt se fait au supermarché pour acheter un peu de quoi manger (je m'aventure à une part de pizza avalée par étapes et une banane). C'est dire que vraiment, rien ne vaut le coup de s'arrêter dans le coin ! Le chemin est d'autant difficile que l'écoeurement de Céline s'est amplifié, ce qui a évidemment tendance à occuper son esprit. On peut également noter que nous passerons à côté d'au moins quatre contrôles routiers, dont deux qui nous arrêterons. Evidemment, pas de soucis pour nous dès qu'ils voient que l'on est français. Un policier nous dira même «Du coup, vous n'êtes pas migrants vous !», avec un sourire. C'est donc bien ce qu'ils cherchent.

Vers 20h, nous nous arrêtons dans un large espace en bordure de route surplombant un lac censé être une réserve écologique. Si je dis censé, c'est que l'endroit où nous sommes arrêtés est loin d'être propre... Il est toutefois suffisamment à l'écart de la route et le coin ne fait pas glauque car c'est un lieu de pique nique avec plusieurs tables. Nous mangeons tous deux un peu, regardons une série, lisons puis vers 23h, au dodo !


Tout aurait pu s'arrêter là, mais vers 2h du matin, Céline me réveille car elle ne se sent pas bien du tout. Ca se confirme, on a bien été tous deux intoxiqués par la même chose. Heureusement que je vais bien désormais, ce qui me permet de l'aider. Alors qu'elle sort dehors, elle se met à vomir. Elle se rallonge un temps, en prenant divers médicaments et buvant un peu, et après un temps ressort pour vomir. Elle se sent déjà mieux. Après un passage à l'avant de la voiture pour pouvoir un peu ouvrir la fenêtre, elle rejoint le lit et trouve enfin le sommeil jusqu'à la fin de la nuit. Espérons qu'elle aille mieux le lendemain.

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