dimanche 13 septembre 2015

Fin du voyage, Cluj-Napoca et la mine de sel de Turda ! -10/09


Encore une fois, la nuit à l'hôtel n'a pas été idéale : couchés tard, levés tôt pour le petit-déjeuner (servis seulement jusqu'à 9h), on a aussi du mal à se faire à la taille miniature des couettes fournies. Après avoir pris le temps de se réveiller, on file jusqu'au restaurant pour se faire servir le petit-déj inclus dans le prix. Pas de buffet à volonté à ce prix là, mais tout de même de quoi se remplir la panse : une boisson chaude, du pain, de la confiture, du beurre et du miel, mais aussi des saucisses, des tomates, du fromage et des œufs pochés. On a bien mangé, et on profite encore un moment de la connexion internet pour s'occuper des articles. En plus, la réceptionniste nous a indiqué la veille que le check-out se fait jusqu'à midi. Pourtant, à 10h45, un employé frappe à la porte pour venir encaisser le paiement pour la nuit et nous demander de quitter les lieux... Bon, tant pis, on était plus ou moins prêts pour partir alors on file rapidement.


Direction Cluj-Napoca, et cette fois-ci c'est la bonne ! Après nos déconvenues routières de la veille, on n'est plus très motivés pour visiter cette ville qui semble assez peu intéressante. En arrivant, on cherche une place en se disant que si on en trouve pas... Tant pis, on repart. Oui oui, on a vraiment la flemme. C'est un peu honteux, mais vu qu'on a trouvé une place rapidement, on a pu aller voir de nous même si cette ville vaut le détour. Et autant le dire tout de suite : non.
Il pleut quand on s'engage dans ses rues, très fréquentées par les voitures. On remarque quelques jolies bâtisses malgré tout, comme le Théâtre National ou encore le palais de justice. On atteint ensuite la Place de l'Unité, la place principale de la ville. De même, il y'a quelques jolies façades, et l'église catholique qui trône en son centre a de belles proportions. Ce n'est malgré tout pas exceptionnel, et nous prenons donc rapidement le chemin du retour à la Bleue. On passe par un petit secteur piéton agréable, dans lequel on repère un petit restaurant de burgers à la déco branchée. La faim nous pousse à entrer, et on déguste de bons burgers faits devant nous ! Vous noterez qu'on n'est pas allés à Macdo, cette fois-ci : il y'a du mieux.


L'opéra




La cathédrale




Après cela, on retrouve rapidement la voiture, pour prendre la direction d'une visite qui nous enthousiasme beaucoup. Nous allons effectivement voir la mine de sel de Turda, qui abrite un petit parc d'attractions au fond de ses entrailles. On l'avait totalement oubliée celle-ci ! C'est une brève recherche google sur Cluj-Napoca et ses alentours qui m'a permis de me rappeler qu'on avait prévu de la voir. Car le Routard ne la mentionne pas...

Après une petite demi-heure de route, nous voilà en train de descendre les 400 marches qui mènent au fond de la mine de sel, exploitée jusqu'en 1880. Les différents puits de la grotte sont impressionnants, et l'espace principal a des allures de cathédrale. L'odeur est étrange, mais l'atmosphère est agréable. Yann accroche vraiment beaucoup avec ce lieu, qui est effectivement très original. On a pas l'habitude de voir une grande roue à cette profondeur, et les aménagements sont visuellement très réussis. S'il y'a tous ces aménagements, c'est parce que la mine est maintenant exploitée pour ses propriétés bienfaitrices sur la santé. Pour les nombreux curistes venus soigner leurs poumons, il est agréable de pouvoir profiter de ce véritable centre de loisir sous terre. On trouve là pistes de bowling, tables de ping pong et de billard, et autres espaces ludiques. Après avoir bien exploré les lieux et pris le temps de les apprécier, il est l'heure de repartir.





Oui, c'est bien ne grande roue




Cette fois-ci, on doit inscrire dans le GPS le nom de notre dernière destination roumaine avant le grand retour. Nous allons à Oradea, à 200km de là environ. Le trajet se déroule bien, puisqu'on prend d'abord une portion d'autoroute (ça fait du bien de pouvoir aller vite sur une si belle route!), avant de rejoindre une grande nationale en parfait état. C'est une fois à Oradea que tout se gâte. Il y'a peu de possibilités d'hébergement à bas prix dans le routard, et le GPS ne trouve pas l'adresse de l'unique auberge où nous pourrions nous rendre. Il nous propose une autre adresse correspondant à un hôtel du même nom, et nous tentons d'y aller. Le trajet dans la ville est tout simplement horrible : le centre-ville est en travaux, nous ne cessons donc de changer de route, de faire demi-tour, etc. Le tout au milieu d'une circulation vraiment très dense, et avouons-le, extrêmement stressante. En suivant les indications du GPS, on atterit dans le parking de barres d'immeubles peu accueillantes... En tout cas, pas d'hôtel par ici. On s'arrête quelques minutes pour faire un point sur nos possibilités. Dormir dans la Bleue au milieu de la ville ? Impossible. Chercher un endroit pour dormir à l'extérieur de la ville ? Peu engageant, car il commence à faire nuit, et les routes roumaines sont vraiment dangereuses de nuit. Bon... nous finissons par décider de quitter la ville, à contre-coeur. On rejoint un grand supermarché pour faire le plein de nourriture pour le grand trajet qui nous attend, et on met de l'essence dans la Bleue avec tout l'argent roumain qu'il nous reste. Vous l'aurez compris, le grand moment est arrivé plus tôt que prévu : on quitte la roumanie !

C'est avec un sentiment étrange qu'on indique « Lyon » dans le GPS.Après moins d'une demi-heure de route, on passe déjà la frontière avec la Hongrie. Ca ne devait pas se passer comme ça, et il nous faut un moment pour nous faire à l'idée que ça y est, on part vraiment. Ce mois de voyage a été fort en émotions et en découvertes, et on s'est attachés à la Roumanie et aux roumains.
Finalement, nous avons pu visiter tout ce que nous voulions voir, et pris tout notre temps pour profiter de ce beau pays. La seule étape que nous avons supprimée du trajet initial a été celle du Delta du Danube. C'est un choix que nous avons fait sans regrets, car cela aurait nécessité beaucoup de temps de trajet, à car n'avions envie ni de la chaleur, ni des piqûres de moustiques. Et les jours gagnés en n'y allant pas nous on permis de ne pas nous stresser pour notre planning lors des petits contre-temps que nous avons rencontrés.

En bref, visiter la Roumanie vaut vraiment le déplacement, autant pour le patrimoine naturel, architectural et historique que pour les adorables roumains. Merci la Roumanie, on se reverra peut-être !

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