mercredi 9 septembre 2015

La Bleue de retour sur les routes de Bucovine ! - 07/09




C'est sans stress qu'on a dormi cette nuit, et que je me réveille vers 9h alors que Yann est debout depuis 8h. Effectivement, on sait que c'est le mécanicien qui nous contactera directement aujourd'hui, nous n'avons donc pas à nous presser ou à faire de recherches en attendant. C'est à 10h30 que le réceptionniste nous appelle via le téléphone de la chambre, pour nous donner des nouvelles. Le mécanicien que Yann a vu hier ne pourra pas s'occuper de nous aujourd'hui, son planning est trop plein. Mais pas de panique, le réceptionniste a déjà contacté et prévenu un autre garage de notre venue ! Il s'agit apparemment d'un des meilleurs de la ville, spécialiste des pots d'échappements.


Vingt minutes plus tard, explications du trajet et numéro personnel du réceptionniste (au cas où) en main, nous partons pour le garage, pleins de motivation. Le réceptionniste nous a prévenus que dans ce garage c'est « premier arrivé, premier servi ». Il pense donc que nous risquons d'attendre un bon moment avant notre tour. Mais ce n'est pas grave, on a de quoi lire, et toute la patience nécessaire, tant que la réparation se fait aujourd'hui.
On trouve facilement le garage, où nous n'aurions jamais attéri sans la recommandation du réceptionniste : au fond d'une cour, à côté de quelques poules qui gambadent, c'est seulement une petite bicoque. Le garagiste nous fait signe de nous garer, et retourne à la réparation du véhicule qui l'occupait. On s'installe tranquillement avec nos bouquins, et l'attente commence... Pour ne durer qu'une heure ! Il tapote le capot pour me faire lever le nez de mon livre et nous faire signe d'avancer la voiture. Après une rapide inspection de la ligne d'échappement, il nous dit en français que c'est seulement un « petit problème » ! Super, on attend devant le garage que la magie opère. Au bout d'une heure de sciage, soudure et autres, il nous annonce avec un sourire que c'est terminé. Yann fait démarrer la Bleue pour voir si le bruit et parti, et miracle ! Plus de bruit de voiture de course. On débourse moins de 25€ pour la réparation, et ça y est, on roule enfin à nouveau sur les traces de notre itinéraire. Joie intense, soulagement, tout y est. Et avec un bonus : le moteur fait moins de bruit qu'avant.

Il est 13h et nous avons faim, nous nous dirigeons donc d'abord vers le Carrefour pour refaire le plein d'eau et manger sur le parking. Après avoir englouti quelques sandwichs fromage fondu-jambon, nous prenons la direction du monastère de Dragomirna, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Et nous avons très rapidement un problème d'itinéraire, qui nous force à faire un choix : la seule route qui y mène directement est fermée. Une alternative nous ferait faire un détour de 80km au bas mot. Nous nous rendons également compte que l'église que nous devions aller voir ensuite, à Patrauti, empruntait cette même route, mais constituerait encore un autre grand détour. Que faire ? Après quelques hésitations, nous décidons d'oublier Dragomirna et d'aller uniquement à Patrauti. Je précise que l'église de Patrauti semble pleine d'attraits également, puisqu'elle est aussi inscrite à l'Unesco.

Le chemin pour y parvenir est quatre fois plus long que ce qu'il aurait du être, et nous avons hâte de découvrir notre premièr église de Bucovine ! Il s'agit de la première église construite par Etienne le Grand, le Napoléon roumain, celui qui a jeté les bases de l'unification roumaine au Moyen-Age.
Une fois arrivés à Patrauti, face à l'église... On est déçus ! Sa forme est certes jolie, et a inspiré toutes les autres, mais ses murs extérieurs ne sont pas peints. On ne peut pas accéder à l'intérieur, et elle est entourée d'un jardin sans charme. Bon, tant pis, les autres nous plairont plus !


De retour à la Bleue pour aller jusqu'à Humorului, qui abrite un monastère classé Unesco. Cette fois-ci, on est pas déçus du tout. On passe un grand porche de bois sculpté pour entrer dans un joli jardin, partiellement entouré d'un mur de pierre défensif. L'église est peinte cette fois-ci, et les restes des fresques sont vraiment beaux. La bâtisse est assez petite, mais très belle de l'intérieur également.






On reprend brièvement la voiture pour rejoindre le monastère de Voronet, qu'on est préssés de voir : classé Unesco (encore, eh oui!), son église est surnommée la « chapelle Sixtine » roumaine. Dédiée à Saint Georges, elle a été bâtie en 1488. Ses peintures sont véritablement splendides, et retiennent notre attention durant un bon moment : généralement sur fond bleu, elle représentent des scènes bibliques au fur et à mesure de carrés, comme on pourrait lire une bande dessinée. L'intérieur est magnifique lui aussi car il est divisé en trois chambres, intégralement peintes. La visite nous est un peu gâchée par la présence de deux groupes de touristes, mais ce n'est pas grave, on a vraiment apprécié les lieux.





Il est ensuite l'heure de reprendre la route pour chercher un endroit où dormir ! On suit la direction de notre destination du lendemain, et roule presque jusqu'au bout sans succès. Puis à 1km de là, on bifurque sur une petite route de béton et trouve tout de suite un terrain vague bien tranquille. Une fois de plus, ce n'est pas follement propre ni joli, mais ici personne ne nous embêtera !
Il fait frais et il n'y a pas de moustiques en vue, la nuit promet d'être bonne !






1 commentaire:

  1. Connaissez vous le nombre de monastère existant en roumanie?
    J'espère que vous avez filmé.
    Bises Papa

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